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Le culte de Mérion

Dogmes : Vie et Chevalerie

 

Mérion est le protecteur des plus faibles et des démunis, le soigneur des malades et des blessés. On lui impute également le pouvoir de faire enfanter les femmes. Il existe trois grands regroupements de fidèles.

Tout d’abord, il y a l’Ordre des Hospitaliers, qui tient les dépendances où sont soignés des fidèles et parfois des non-croyants. Certains hospitaliers vagabondent de fief en fief pour guérir les plus démunis vivant loin des centres urbains.

Il y a aussi Les Sœurs de la Charité qui tiennent des pensions pour accueillir les plus démunis, leur offrant gîte et nourriture. C’est également à leur charge que sont confiés les suivants en perte d’autonomie qui n’ont plus de proches parents pour les épauler. Il n’est pas rare de croiser une sœur de la Charité loin des centres urbains, car c’est souvent dans les lieux reculés et sans commodités que l’on a le plus besoin d’elles.

Finalement, il y a La Maison des Clercs-Combattants, une fratrie de prêtres-guerriers qui s’unissent pour porter le message de Mérion partout sur les terres, allant défendre la veuve et l’orphelin là où ils sont opprimés.

Les trois organes sont tout autant importants dans le Culte de Mérion. Ils sont aussi structurés dans des rôles fixes, valorisant chaque membre du Culte.

Les suivants de Mérion n’ont aucun doute sur l’importance d’être dans ses grâces. Ceux qui décident de rejoindre un des trois organes du culte vouent leur vie à Mérion et ses principes, et à ne jamais rechercher richesse et pouvoir.

Extrait des Textes sacrés de Mérion :

Le Code d’Honneur :

– Je croirai à tout ce qu’enseigne Mérion et j’observerai tous ses commandements.
– Je défendrai autrui et respecterai leurs faiblesses.
– Je serai courageux dans la lutte et humble dans la victoire.
– Je serai loyal à tes compagnons d’armes, en temps de paix ou de guerre.
– Je m’acquitterai de mes devoirs féodaux, s’ils ne sont pas contraires aux volontés de Mérion.
– Je serai courtois et ferai largesse à tous.
– Je serai, partout et toujours, le champion du droit et du bien contre l’injustice et le mal.

Cantique :

Ô Mérion
Salut des infirmes,
Consolateur de ceux qui espèrent en vous,
Triomphateur du mal et refuge des pécheurs repentants
Conseillez-nous, protégez-nous

Mérion Tout Puissant
Administrateur, Bienveillant et Miséricordieux
Sauveur, Clément et Humble Rédempteur
Je te prie modestement

Accordenous Mérion,
en qui sont et de qui proviennent toutes vertus,
bienfaits, dons et grâces.

Accordenous de prendre conscience de la débilité de nos pauvres chairs,
Et de nous plier à la véritable humilité.

L’Imploration de Mérion :

Mérion,
De qui descend toute noblesse et toute chevalerie,
Apprenez-nous à servir honorablement ;
Que notre fait ne soit point parade ni littérature,
Mais loyal ministère et coûteux sacrifice

Préparez-nous aux grandes choses par la fidélité aux petites,
Et enseignez-nous que la plus fière épopée
Est de nous prouver dignes et de devenir des Saints,
Nous n’avons pas visé moins haut Mérion
Et nous sommes ambitieux,

Mais malheureusement nous sommes faibles,
Et cette grâce, nous l’espérons, nous la conserverons humblement.
Tenez nos âmes hautes, près de Vous,
Dans le dédain des marchandages,
Des calculs et des dévouements à bon marché,
Car nous voulons gagner votre estime,
Non pas en commerçant, mais à la pointe de l’épée.
Mérion nous vous en implorons.